Ecole Nationale Supérieure de Nouilliculture
Fondée en 1791, au service de la nation et de ses citoyens
Située à Niaise, au coeur même du terroir de la culture traditionnelle de la nouille, qui a marqué de son empreinte le paysage environnant et imprégné la toponymie locale, l'Ecole Nationale Supérieure de Nouilliculture (ENSN) accueille chaque année en son sein des élèves-ingénieurs, pour qui la culture et la transformation de la nouille est un sujet d'intérêt chaque jour renouvelé et dont, à la fin de leurs études, ils n'ignorent plus rien.
Fondée dès les débuts de la Révolution par l'abbé Eugène Chamel, qui certes n'a pas créé la sauce, mais en revanche est bien, quoi qu'on die, l'inventeur du fil à couper le beurre et député de l'alleu de Niaise aux Etats Généraux de 1789, l'ENSN peut s'enorgueillir de rivaliser tout autant par son ancienneté que par le niveau de son recrutement avec les prestigieuses Ecoles de la République française que sont Polytechnique et les Mines. D'ailleurs, les carrières menées par les ingénieurs diplômés en nouilliculture n'ont rien à envier à celles de leurs collègues : fort de leurs connaissances, ils occupent eux aussi, tant dans le secteur de l'adminstration que dans le secteur privé, de nombreux postes à responsabilités où ils peuvent donner toute la mesure de leurs talents et de leurs compétences, car, ainsi que l'a dit l'abbé Chamel dans un alexandrin resté fameux, "la nouille est notre mère, la nouille mène à tout".
Mais il ne faudrait pas oublier que bon nombre des anciens élèves de l'ENSN, prolongeant souvent une tradition familiale multi-séculaire, embrassent le noble état de nouilliculteur : la nouilliculture, marquée au fil des saisons par les semailles ("senouilles"), puis les moissons et enfin le battage des grains de nouille, est une activité somme toute prospère, quoique non exempte de difficultés. Certaines années, on a vu le marché de la nouille connaître des aléas fâcheux, aggravés par la concurrence déloyale de pays tiers, alors que la nouillerie, faut-il le rappeler ici avec force ? est incontestablement une spécialité nationale ! Le plus souvent cependant, le professionalisme de nos nouilliculteurs, la compétitivité de nos laminouilles et de l'ensemble de notre industrie nouillère, parviennent aisément à imposer le renom de nos produits terminaux, comme la célèbre confiture de nouilles, gloire de notre confiserie et ambassadrice de la civilisation occidentale.
Nous n'aurons garde d'oublier, en terminant cette courte présentation, que l'ENSN a compté parmi ses enseignants des maîtres incontestés, qui n'ont jamais ménagé leurs efforts, au profit de leurs élèves bien sûr, mais aussi pour accroître le renom de l'Ecole aux quatre coins de la planète : nous ne citerons qu'un nom, celui de M. Pierre Dac, un "maître 63" dont il convient de saluer ici liminairement la mémoire.
Fondée dès les débuts de la Révolution par l'abbé Eugène Chamel, qui certes n'a pas créé la sauce, mais en revanche est bien, quoi qu'on die, l'inventeur du fil à couper le beurre et député de l'alleu de Niaise aux Etats Généraux de 1789, l'ENSN peut s'enorgueillir de rivaliser tout autant par son ancienneté que par le niveau de son recrutement avec les prestigieuses Ecoles de la République française que sont Polytechnique et les Mines. D'ailleurs, les carrières menées par les ingénieurs diplômés en nouilliculture n'ont rien à envier à celles de leurs collègues : fort de leurs connaissances, ils occupent eux aussi, tant dans le secteur de l'adminstration que dans le secteur privé, de nombreux postes à responsabilités où ils peuvent donner toute la mesure de leurs talents et de leurs compétences, car, ainsi que l'a dit l'abbé Chamel dans un alexandrin resté fameux, "la nouille est notre mère, la nouille mène à tout".
Mais il ne faudrait pas oublier que bon nombre des anciens élèves de l'ENSN, prolongeant souvent une tradition familiale multi-séculaire, embrassent le noble état de nouilliculteur : la nouilliculture, marquée au fil des saisons par les semailles ("senouilles"), puis les moissons et enfin le battage des grains de nouille, est une activité somme toute prospère, quoique non exempte de difficultés. Certaines années, on a vu le marché de la nouille connaître des aléas fâcheux, aggravés par la concurrence déloyale de pays tiers, alors que la nouillerie, faut-il le rappeler ici avec force ? est incontestablement une spécialité nationale ! Le plus souvent cependant, le professionalisme de nos nouilliculteurs, la compétitivité de nos laminouilles et de l'ensemble de notre industrie nouillère, parviennent aisément à imposer le renom de nos produits terminaux, comme la célèbre confiture de nouilles, gloire de notre confiserie et ambassadrice de la civilisation occidentale.
Nous n'aurons garde d'oublier, en terminant cette courte présentation, que l'ENSN a compté parmi ses enseignants des maîtres incontestés, qui n'ont jamais ménagé leurs efforts, au profit de leurs élèves bien sûr, mais aussi pour accroître le renom de l'Ecole aux quatre coins de la planète : nous ne citerons qu'un nom, celui de M. Pierre Dac, un "maître 63" dont il convient de saluer ici liminairement la mémoire.