Dans le cadre des relations entre les Directions des études des Grandes Ecoles, notre collègue de l'ENSIP (Ecole nationale supérieure des Ingénieurs en Pifométrie) a bien voulu attirer notre attention sur le développement récent du "pastafarisme" dont le succès n'est pas sans susciter de nombreuses interrogations. Ci-dessous le texte de la réponse que nous lui avons adressée :
Merci de vos informations sur le pastafarisme : je ne puis vous donner pour l'instant que mon point de vue personnel, car la rentrée n'est pas encore effective à l'ENSN et la plupart des membres de l'équipe pédagogique honorent de leur présence colloques et rencontres scientifiques à travers le monde (nul doute d'ailleurs que la question pastafariste leur sera soumise à l'occasion).
Pour ma part, je déplore que la nouilliculture, avant tout science, certes "molle", mais également technique agricole et pratique culturale, puisse courir le risque de l'opprobre, du quolibet et du lazzi au prétexte que des farceurs d'outre-Atlantique ont annexé le spaghetti à leur parodie de religion : les mânes de l'abbé Chamel doivent en frémir dans sa tombe ! En outre, l'ENSN adhère bien sûr au principe de laïcité, défendu en son temps par Jules Ferry qui a dit : "la nouille est la mère de la nation ; or, une mère ne regarde pas à l'opinion de ses enfants, ni aux saints qu'ils honorent : elle les nourrit indifféremment aux siens".
LE DIRECTEUR DES ETUDES
LE DIRECTEUR DES ETUDES
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